Libre circulation des personnes en Afrique : Ce que recommande la société civile

Des organisations de la société civile, du secteur privé, des syndicats, des médias et des associations de femmes actives dans les domaines du commerce, de l'intégration régionale, du genre, des droits de l'homme, entre autres, de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE), se sont réunis à Dakar, du 10 au 12 octobre 2018, pour une concertation sur le Protocole de l'Union africaine relatif à la libre circulation des personnes, au droit de résidence et au droit d'établissement.
La rencontre est organisée à travers un partenariat multipartite entre la Commission de l'Union Africaine, Open Society Initiative (OSIWA) et le Centre africain pour le commerce, l'intégration et le développement (Enda CACID). Une cinquantaine de participants représentant les principales organisations, réseaux et plateformes nationales et régionales de la Tanzanie, du Rwanda, du Burundi, de l'Ouganda, du Kenya, du Cap Vert, du Bénin, du Burkina Faso, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Ghana, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et du Togo ont pris part à la concertation. La liste de participants est annexée à ce rapport.
L'objectif de la concertation était de donner aux acteurs non étatiques l'occasion de se familiariser avec le Protocole de l'UA sur la libre circulation des personnes, s'approprier ses objectifs et principes, et d'échanger sur des pistes d'actions susceptibles d'accélérer, dans les deux régions, le processus de ratification et l'entrée en vigueur du Protocole.
Les relevés de conclusions et les recommandations ici…